À la mémoire d’un Grand Homme – Jean Rosa (Joao Norberto Da Rosa)

Tu nous as quittés mardi après une vie trépidante et remplie de défis. Oui, c’est trop rapide. La tristesse qui m’habite maintenant semble irréelle. Il faudra laisser le temps adoucir ma souffrance d’avoir perdu mon papa qui aimait tant partager et échanger sur tous les aspects de la vie.

Oui, tu savais faire rire les gens. Tu aimais raconter des histoires. Tu savais relativiser les événements de tous les jours et apaiser les souffrances de ceux que tu aimais par la prière. Tu étais le meilleur réparateur d’appareils ménagers de la région. De plus, tu as participé activement à la création de la chapelle d’adoration du diocèse de Joliette à la Cathédrale.

Toi, qui a quitté ton île de Faial des Açores au Portugal il y plus de cinquante ans pour t’établir et continuer ta vie ici avec ton épouse, Tony mon frère, tu nous as fait découvrir une culture d’outre-mer ici à Joliette. Tous te connaissaient ou savaient qui tu étais.

Le travail, la rigueur, la persévérance et la sensibilité aux autres tu m’as appris et laissés dans mon sang. Trop de choses apparaitront vides avec ton départ. Depuis aussi loin que je me souvienne tu as toujours été près de moi. Je m’assurerai d’enseigner à mes enfants, tes petits enfants les qualités et les bonnes valeurs que tu m’as transmises.

Tu rejoins aujourd’hui ton père, ta mère, tes proches et les autres disparus. Tu as accompli tes rêves et maintenant tu rejoins ceux et celles de l’au-delà pour en vivre d’autres.

Tu nous envoies aussi un message clair aujourd’hui. On devra se rappeler que la vie est fragile et doit être vécue avec passion, exubérance et sans compromis.

Puissions-nous nous rappeler ensemble ta joie de vivre et la force que tu nous auras tous transmises au cours des années.

Je t’aime papa.

Veille maintenant sur nous avec ceux qui nous ont également quittés.

Non, il ne faut pas être triste. Il faut continuer à vivre avec ton sourire et ta bonne humeur. Ajoutons ta force dans nos vies quotidiennes. Je souris car je suis persuadée que c’est ce que tu veux et souhaite pour nous.

Ta fille Gina.

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