Tous s’entendent pour dire que c’est maintenant rendu une évidence, les entreprises ont tout à gagner en implantant une stratégie de médias sociaux pour le développement de leurs affaires. Cependant, pour en tirer le meilleur parti et éviter de nuire à sa réputation, elles se doivent de se donner quelques règles de conduite. Voici donc la liste des 7 péchés capitaux et de leurs pendants au niveau des réseaux sociaux :
Gourmandise : désir d’aliments jugés particulièrement agréables
Dans les médias sociaux, ceci se traduit par un désir de visibilité à l’excès. Une bonne stratégie est basée sur des objectifs clairs, des buts précis et pré-déterminés. Ça ne sert à rien d’être vu partout et par tous si cette visibilité ne rapporte pas. Établir un public-cible est donc une base dans l’élaboration d’un plan de marketing web voué au succès.
Luxure : penchant immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels. Elle renvoie aussi à une sexualité désordonnée ou incontrôlée.
Pécher par luxure dans le réseau social fait référence au plaisir égocentrique. Le risque auquel une entreprise qui performe fait face est de croire tout savoir et tout connaître dans ce domaine et de se complaire dans ce statut. Si tel est le cas, elle finira tôt ou tard par en perdre le contrôle. La base de la gestion de ses communications est qu’il faut toujours être à l’écoute de son réseau et s’adapter aux désirs que celui-ci partage à travers ses interactions.
Avarice : état d’esprit qui consiste à ne pas vouloir se séparer de ses biens et richesses.
Sur le plan des communications virtuelles, l’avarice peut se traduire de deux façons. La première serait dans la réticence d’une entreprise à partager de l’information. La seconde étant de ne pas fournir le support nécessaire, humain ou financier, au maintien de son plan stratégique de Emarketing. La diffusion d’information pertinente et transparente accroît la notoriété et la crédibilité de l’entreprise. Et pour ce qui est de fournir le support au maintien de la fidélisation de sa visibilité web, nul besoin de vous dire que la réussite ne s’obtient pas sans un minimum d’efforts! Si la tâche ne peut être tenue de façon continue à l’interne, il est préférable de l’impartir plutôt que de la négliger. Le choix du sous-contractant doit être fait de façon judicieuse car comme le déclare Michelle Blanc dans un de ses billet, Sous-contracter les médias sociaux = Sous-contracter la passion.
Colère : courte folie déjà pour les Anciens, entraînant parfois des actes regrettables.
En communication, il est primordial de réfléchir avant d’agir. Le fait de pouvoir communiquer en temps réel avec son réseau social est un avantage incontestable pour l’entreprise mais c’est aussi un couteau à double tranchants. L’atteinte causée par un commentaire négatif, qui est souvent pris à tort de façon personnelle, peut déclencher le désir de répondre de façon impulsive… Danger! Ce qui est dit instantanément sur le web se transmet aussi instantanément. Et de plus, ça laisse des traces. Il est donc hautement recommandé de ne pas céder à la colère et de prendre un temps de recul pour analyser le fond réel de la remarque et de réfléchir à la meilleure façon de répondre objectivement et adéquatement à celle-ci.
Paresse : propension à ne rien faire, une répugnance au travail ou à l’effort.
Croire que les réseaux sociaux fera le travail à sa place… c’est un mythe. Ce n’est pas parce qu’une entreprise est présente sur les médias sociaux que tout se fait tout seul, au contraire. Il faut entretenir cette présence, alimenter les discussions et donner de l’information pertinente et de qualité. C’est ainsi que l’intérêt se crée. Une bonne façon d’éviter de péché par paresse est d’établir une cédule de publication. En déterminant à l’avance ce qui sera dit et quand cette information sera transmise, vous ferez d’une pierre deux coups. Il sera plus facile de gérer l’interaction au sein de votre réseau et pourrez du même coup savoir quels sont les sujets qui suscitent le plus d’attention.
Envie :désir qui échappe à la raison.
En affaires, l’envie est un péché courant. Les petites et moyennes entreprises envient les grandes, les dirigeants le succès des autres, les entrepreneurs la notoriété de ses compétiteurs. Et ce défaut peut aussi être une qualité en autant qu’il soit une motivation vers la réussite. Dans les médias sociaux comme dans toute chose, il ne faut pas en faire abus. Une stratégie qui fonctionne pour un ne convient pas nécessairement à tous. La clé est dans la planification et l’élaboration d’une stratégie personnalisée à son image.
Orgueil : opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu’on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération due à autrui.
Dans les réseaux sociaux, pécher par orgueil peut être très dommageable pour la réputation d’une entreprise. Le manque d’humilité ne pardonne pas. Un client insatisfait aura tôt fait de partager sa mauvaise expérience avec autrui. Il faut donc rester honnête et intègre sur la valeur et l’expertise de son entreprise.
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